Une fois l'an, nos courses régionales prennent des airs alpins et nous envoient vers les sports d'hiver puisque que Cassel se promeut sur son parcours de 15km « montagne d'un jour ». C'était le dimanche 1er février, les coureurs de "courir à Marcq-en-Barœul" se devaient porter leurs couleurs sur ce sommet.
Un ciel couvert, une journée froide, et comme un symbole, quelques flocons nous accompagnaient jusqu'au départ. Un départ organisé de la plus rigoureuse des façons comme contrastant avec l'usuel désordre.
Et déjà nous nous élancions pour une première descente, une piste verte facile mais destinée à nous laisser jouer des coudes pour se placer. De difficultés variées, de technicités variées, les descentes s'enchaînent. Deux pistes bleues sur de longues pentes douces nous laissant osciller de la route à ses accotements, les portions les plus reposantes mais avec des espaces à créer ou à combler sur les compagnons de courses. Des pistes rouges sur des courts chemins de galets glissants ou sur des escaliers mais aussi cette descente vertigineuse où tout s'emballe, où grisé par la vitesse les souffrances sont oubliées...un temps. Puis vient la piste noire, très technique et sans possibilité de posez les carres, il faut assurer la trajectoire dès le haut puis aller à fond dans sa section la plus molle avant de passer en bas le virage comme de possible, comme surfant sur les reliefs.
C'était les descentes...Mais à Cassel, il convient aussi de remonter, ici, point de remontées mécaniques, le forfait ne les inclus pas. Aussi variées que les descentes, parfois longues et douces, parfois abruptes ou d'autres fois techniques. Mais s'il en est une qui marque les esprits tant que les jambes, c'est l'impitoyable remontée de la rue l'Aire, la traversée de la porte du même nom et la bien nommée rampe alpine. Redoutée et reconnue par tous dès avant le départ, nous l'affronterons à trois reprises jusqu'à ce quelle nous mène à l'arrivée à son sommet, au sommet de Cassel, au sommet de la région, au sommet de la montagne d'un jour.
Un parcours intense avec d'incessants changements de rythme, une course magnifique.
Deux
concurrents du club sur 715 arrivants :
9ème : Bertrand Ovigneur : 1h05'29''
203ème : Brahim (Ali) Fedjkhai : 1h26'19''
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire